[Le calendrier]

C'était la dernière semaine de janvier et il était prêt pour son arrivée. 

Comme chaque année, l'entreprise de monsieur :: C :: faisait la réunion d'évaluation pour toute la région et il le dirigeait. Monsieur :: C :: ne venait qu'une semaine, donc, comme les dernières 5 années, il s'installait toutes les nuits à l'hôtel avec lui. Ils faisaient l'amour comme des fous avant de dormir et au réveil. Après chacun commençait sa journée.

Pâque arrivait et comme chaque année il allait à Washington chez sa tante, mais de toute la semaine, il avait deux jours pour le gringo. 

Le gringo organisait sa maison pour l'accueillir et profiter avec son amant. Ils paraissent un vieux couple: ils finissaient les phrases de l'autre, ils se faisaient des câlins tout les temps et pour dormir, ses corps s'accouplaient parfaitement l'un à l'autre.

Mai, juin et juillet étaient plus agités. C'était le temps du Fly Attendant et le Colombien. 

Tous les 4 jours, le vol arrivait à San Salvador et le :: FA :: n'avait qu'une nuit, donc, dîner plus faire l'amour et voilà. Au contraire, le Colombien restait deux semaines chaque mois. Le week-end était pour eux, de la plage, montagne, campagne, des nuits faisant l'amour avec tout le temps du monde.

L'été arrivait avec la vacance de la première semaine d'août et la retrouvaille avec son :: teddy beard :: Le jeune homme du London payait tous les charges du voyage: Mexique, Costa Rica, Pérou, Cuba. Le destin changeait chaque an, c'était l'excuse parfaite pour voyager et avoir une petite lune de miel.

Pour septembre, il y n'avait rien.

Octobre était réservé pour :: Monterrey Jack::. De trois à cinq jours de livres, cinéma, longues conversations et longues nuits de faire l'amour tendrement.

Le thanksgiving emmenait à :: dinde :: un compatriote qui habitait aux États-Unis. Deux nuits ensemble et à la prochaine année. Et les fêtes de Noël venaient avec le docteur. Des petites soirées d'amour et, voilà, le calendrier finissait.

Eh oui. Il avait un agenda très occupé avec plein de retrouvailles... Mais, celui-la n'évite pas que certaines nuits, seul au lit, il pleure embrassant sa solitude. 



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